vendredi 29 octobre 2010

Nos Armoires Vintage


Cette saison la vente vintage la plus hype de l'année
ça se passe au 132!

Les perles de soldes presses de Clémence,
Les chaussures magiques de Boubi,
Les merveilles stylistiques de Maud,
Les bijoux de Clothilde,
Les jolis petits hauts et petits bas de Vanessa
et les trouvailles vintage de Delphine.

et aussi... du thé des petits gâteaux
du son cool et plein de gens sympas :
enfin un dimanche après midi qui vaut le coup!

Amenez vos ami(s), girlfriends, cousines, et toutes vos copines,
on vous attend à partir de 10 heures du matin.
sonnez à Dagobert et montez au dernier étage.

mercredi 13 octobre 2010

Depistage Organisé du Cancer du Sein



voici une affiche que j'ai réalisée
pour l'INCA (Institut National du Cancer)
pour le dépistage du cancer du sein
Conception : Virginie Boubee - Elodie Sauvage
Rédaction : Elodie Sauvage
Direction Artistique et Illustration : Virginie Boubée
Agence : Young & Rubicam

mardi 5 octobre 2010

Vies d'Andy, un roman de Philippe Lafitte

Un livre à lire absolument
et à faire signer par son auteur
à la librairie Climats, 43 rue de Clichy Paris
le 5 octobre à partir de 18 heures

2 février 1987, 5h30 du matin à Manhattan. Les journaux annoncent au monde entier la mort d'Andy Warhol. Figure incontestée du pop art, dandy extravagant, producteur musical, cinéaste d'avant garde et même mannequin, le génial "artiste d'affaires" américain décède des suites d'une banale opération chirurgicale. Mais est-ce bien sûr ? Et si cette stupéfiante nouvelle n'était rien d'autre que la dernière mise en scène, l'ultime œuvre d'art du maître des apparences ?

lundi 13 septembre 2010

Open Space and Stars Album Cover


Direction Artistique - retouche - stylisme : Virginie Boubée
Photo : Vincent Sannier
Merci au studio LNA (67 rue Georges Lardennois Paris)
et à Paulo et Nina


lundi 5 avril 2010

UNFINISHED

A 25 ans, j'avais décidé de commencer à me droguer pour pouvoir écrire mais je changeais d'avis après une mauvaise descente, ce qui arrive souvent aux gens trop raisonnables.
Je commençais à écrire par frustration, non pas sexuelle mais sentimentale. Un défaut à cultiver. Il rend plus amer mais aussi plus incisif et forcément plus distant. Lassée déjà des aventures sans lendemains, je décidais de m'attacher à la contemplation de mes contemporains, pour leur voler un peu d'intemporalité et gagner ainsi ma place au panthéon des écrivains d'une Oeuvre.
A cette époque je sortais beaucoup. Comme tous les pseudo-écrivains maudits, j'espérais ainsi combler mon manque d'inspiration en vivant des situations tangentes. En pur bébé post punk, j'avais grandi sans même le savoir dans la nostalgie des trente glorieuses couronnées par l'explosion de débauche des années 80. Je sortais donc à Paris par curiosité, afin surtout de savoir si quelqu'un allait un jour finir par ressusciter le mythique Palace dont on nous rebattait les oreilles à longueur de copies reviews. Dans un esprit un peu spectateur, un peu revanchard, j'attendais l'avènement de ce Nouvel Eldorado tout en sachant pertinemment que cette quête se révélerait infructueuse. Je voulais voir renaître les orgies, sentir la piqûre de la cocaïne dans mon cerveau et l'odeur du sang sur mes bras entaillés, mélanger l'alcool avec tout ce que les chimistes les plus dégénérés auraient pu imaginer, mixer des corps avec des poils, perdre le sud et vomir des imprécations philosophiques. Assister enfin, aux premières loges, à l'effondrement tant prophétisé de notre civilisation décadente. J'ai toujours aimé les feux d'artifices. Comme c'est souvent le cas dans ce genre de situation, rien n'arrivait à point. Pour tout dire, je trouvais même ma génération assez décevante, incapable de produire des génies alors qu'elle avait selon moi presque tout pour le faire. Nous étions sociologiquement à point : pas d'avenir, plus de repères moraux, des parents attardés dans la jeunesse, des guerres et des maladies plus destructrices que tout ce que l'on avait jamais produit jusque là et un statut de spectateur impuissant devant ce gâchis. Mais notre vénalité n'était pas encore suffisamment brodée de décadence - pourtant peu s'en fallait - pour nous donner l'énergie du désespoir. J'étais donc jalouse des Romantiques, des Romains, des Ottomans et même des Aztèques, dont les vestiges ressuscitaient aujourd'hui leurs splendeurs, alors que j'étais condamnée, moi, à vivre mon existence entière dans la queue de la comète sans pouvoir assister à son crash.

mardi 9 mars 2010

CHAMANES

Dans Snatch Magazine ce mois ci
pour l'article "Au Pays des Chamanes"



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